Let’s make this clear once and for all: you were born on earth so you have the right to be anywhere you want on earth. Everywhere you’re home. Fight against any institution or government that says otherwise. There is not such thing as an illegal immigrant because the concept of immigrant doesn’t exist at all. There is only one human race so there is not such thing as racism either. There is no us and them, there is only us. And if we don’t want to go extinct in a few decades, it’s time to start working together instead of working against each other.
Author Archives: vinch
La tech s’invite au KIKK
Vous ne trouvez pas qu’il y a vraiment peu de bonnes conférences technologiques en Belgique ? Même si ça s’améliore nettement depuis quelques années, quand on voit ce qui se passe aux États-Unis et ailleurs en Europe, c’est une conclusion à laquelle on peut facilement arriver. Je me suis souvent dit qu’il faudrait un jour que je puisse y remédier, mais sans jamais vraiment mettre ce vieux projet à exécution. Quand j’ai fait part de cette frustration à Gilles Bazelaire à la fin du mois d’avril, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Il m’a pris au mot et m’a dit que si on arrivait à rassembler une poignée de speakers intéressants avant l’été, on ajouterait un volet tech au KIKK 2016. Comme c’était un peu trop facile, nous nous sommes imposés une contrainte supplémentaire : faire en sorte que les speakers soient des Belges travaillant dans des entreprises renommées mondialement. Ce ne fut pas simple mais nous avons finalement pu y arriver !

Il y aura donc 8 sessions techniques lors du prochain KIKK, qui aura lieu du 3 au 5 novembre 2016. Benjamin De Cock (Stripe) nous expliquera pourquoi SVG2 va changer notre façon de faire du web, Yannick Schutz (Heroku) racontera pourquoi le concept de “ChatOps” a le vent en poupe, Philippe Modard (Google) nous révèlera comment scaler une application basée sur les WebSockets, Loïc Vigneron (Spin42) nous montrera comment il a construit un drone avec une imprimante 3D, Fabien Penso (Stuart) exposera comment il a réalisé (avec énormément de succès) une migration depuis une architecture monolithique (PHP) vers des microservices (RoR) en à peine quelques mois, Arnaud Coomans (Facebook) nous fera découvrir les méthodes de travail suivies par les ingénieurs chez Facebook et Instagram, Fabrice Lejeune (Dogstudio) nous fera reconsidérer l’utilisation des frameworks Web, et Michaël Uyttersprot (FitBit) nous prouvera que ce n’est pas forcément bizarre de placer les termes “Halloween” et “Bluetooth LE” dans la même phrase. Pour plus de détails, je vous invite à aller jeter un oeil au programme officiel sur le tout nouveau (et tout beau) site du KIKK 2016.
Merci à tous les speakers, qui ont parfois accepté de faire presque 9000 kilomètres pour se rendre à Namur et merci à Gilles de m’avoir pris au mot et d’avoir rendu ça possible. Merci également à Marie, Susie et tous les autres pour tout le boulot abattu dans les coulisses, et qui fait que le KIKK est devenu une des plus belles conférences d’Europe !
À très bientôt, à Namur.
C’est quand le futur ?
Quand je pense au futur, je ne vois pas la troisième guerre mondiale ou l’apocalypse mais de belles choses qui me donnent presque envie que le temps s’écoule plus rapidement afin de pouvoir en profiter au plus vite. Après avoir lu le livre Abundance (dont j’avais fait une review sur ce blog), j’ai continué à m’intéresser à la métamorphose de certains aspects de notre société et ce que j’ai découvert m’a particulièrement enthousiasmé. Les domaines qui ont le plus attiré mon attention sont le travail, l’énergie, la santé et l’éducation.

Commençons par le travail. Il faut se rendre à l’évidence, de manière générale, nous ne sommes plus tout à fait heureux dans nos boulots. Nous vivons aujourd’hui dans un monde de possibilités et d’opportunités mais nous choisissons encore de travailler dans de vieilles corporations faites de structure, rigidité, hiérarchie et cupidité. Jour après jour, nous nous tuons au travail, parfois au détriment de notre santé physique et mentale, afin de nous permettre un niveau de vie dont nous ne pouvons profiter que durant le week-end. Nous travaillons avec des gens que nous n’aimons pas particulièrement, sur des sujets qui ne nous passionnent pas vraiment, afin de gagner suffisamment d’argent pour acquérir des biens dont nous n’avons pas le temps d’apprécier. Il doit forcément y avoir une meilleure approche.
De nombreux signes montrent que nous entrons tout doucement dans une nouvelle ère que Paul Mason nomme “postcapitalisme”. La croissance est faible voire inexistante, nous sommes de plus en plus nombreux et beaucoup de jobs disparaissent à cause de l’automatisation. Nous allons devoir apprendre à vivre des vies plus simples qui privilégient les expériences par rapport aux possessions matérielles. De toute façon, avions-nous vraiment besoin de posséder trois voitures et une maison avec huit chambres et quatre salles de bain ? On parle aussi de plus en plus d’économie de partage ou encore d’uberisation. Ce ne sont pas uniquement des buzzwords, et même si ces nouveaux concepts ont encore aujourd’hui quelques ratées, ils mettent réellement en évidence une nouvelle façon de fonctionner de notre société. Il est désormais possible de paralleliser plusieurs petits jobs en aménageant soi-même son horaire tout en ayant encore la possibilité de profiter de la vie. Dans son livre “One Person/Multiple Careers“, Marci Alboher parle de “slash careers” pour décrire ce travailleur du futur qui cumule plusieurs métiers. Nos parents avaient l’habitude de faire le même métier dans la même boîte durant toute leur carrière. La génération suivante a pris l’habitude de changer de boîte tous les trois à cinq ans en grimpant les échelons dans un domaine bien précis. Le futur, c’est de faire plusieurs métiers totalement différents dans sa vie, et parfois au même moment. L’hyperspécialisation est dépassée et est même devenue dangereuse si le domaine dans lequel nous avons une certaine expertise devient obsolète. La vraie sécurité de l’emploi en 2016, c’est d’avoir plus d’une corde à son arc et d’avoir un réseau important sur lequel on peut s’appuyer en cas de pépin, comme l’explique Keith Ferrazzi dans son livre “Never Eat Alone“. Si on suit la logique de cette théorie, le freelance est celui qui serait à l’abri, pas l’employé.
Après, pour pouvoir accomplir autant de choses dans une seule vie, il faut pouvoir sans cesse se renouveler et apprendre en continu. C’est le concept de “lifelong learning” dont j’ai déjà parlé sur ce blog. Ce que devraient nous enseigner les écoles n’est donc pas une connaissance poussée dans un certain domaine précis. Elles devraient nous apprendre à apprendre. C’est particulièrement vrai dans un domaine comme l’informatique dans lequel je suis baigné depuis que j’ai terminé mes études. Les choses changent tellement vite qu’il faut s’accrocher et se mettre à jour continuellement pour ne pas être dépassé. Aussi, durant toutes ces années, j’ai au la chance de bosser avec pas mal de gens qui sont d’excellents programmeurs, mais qui n’ont jamais été diplômés en informatique. Personnellement, j’ai passé une bonne demi-douzaine d’entretiens d’embauche dans ma vie et on ne m’a jamais demandé de montrer mon diplôme. On m’a uniquement posé des questions techniques et fait faire des exercices pour voir de quoi j’étais capable. Je trouve ça parfaitement normal. Le plus important est ce qu’on sait faire, pas un bout de papier officiel qu’on a reçu quand on était encore adolescent. Ce qui est vrai dans le domaine de l’informatique le sera peut-être bientôt dans tous les domaines.
Un autre sujet dans lequel le domaine de l’informatique est sans doute un peu en avance, c’est celui du télétravail (remote work). Pour le genre de boulot que je fais actuellement, les deux seules choses dont j’ai besoin sont un ordinateur portable suffisamment puissant et une connexion Internet un peu correcte. Même si certains CEOs d’un autre âge comme Marissa Mayer pensent que tous être sous le même toit est la clé de la réussite (ainsi que bosser le week-end), je suis convaincu qu’une grosse majorité du travail d’un informaticien peut être abattue en solo, de n’importe où. Cela a d’autant plus de sens quand on essaye de lancer sa startup et qu’on essaye de limiter les coûts. Pourquoi le faire depuis une ville onéreuse comme New York ou Paris alors qu’un pays comme la Thaïlande offre une qualité de vie égale (voire meilleure) pour un dixième du prix ? Évidemment, tout ça ne s’applique pas à tous les jobs. Un serveur dans un restaurant ne pourra probablement jamais travailler en remote.
Nous sommes probablement aussi à l’aube d’un nouveau type d’organisations. Comme je l’expliquais plus haut, nous ne sommes plus heureux dans nos boulots. C’est en partie à cause du rythme de vie effréné que nous nous imposons mais aussi à cause du type de structures rigides et hiérarchisées dans lesquelles nous évoluons. Une des raisons principales pour laquelle les gens quittent leur boulot est la mésentente avec leur manager direct. La question qu’il faut se poser dans ce cas, c’est : avons-nous vraiment besoin de managers ? Si nous sommes compétents dans ce que nous faisons, avons-nous vraiment besoin de quelqu’un qui nous surveille, nous évalue et nous impose des règles ? Certains pensent que oui et d’autres non, et tous ont raison. Ce sont les théories X et Y dont j’ai déjà parlé ici. Frederic Laloux fait partie de ceux qui pensent que l’être humain est bon de nature et est totalement capable de s’autogérer. Dans son livre “Reinventing Organizations“, il décrit un nouveau type d’organisations qu’il nomme “teal” (turquoise) et dont le principe de base est que chacun est responsable de son propre travail et n’a besoin de personne d’autre que lui-même pour savoir ce qu’il a à faire. Ceci n’est pas de la science fiction. Certains boîtes renommées utilisent déjà cette façon de fonctionner avec énormément de succès. Dans ce genre de structures, les gens sont beaucoup plus épanouis et le taux de démission est ridiculement bas.
Si on veut encore aller plus loin, une autre question que l’on pourrait se poser est : avons-nous vraiment besoin de travailler ? Est-ce vraiment un passage obligé pour être heureux ? Personnellement, je suis passionné par ce que je fais si bien que souvent, je n’ai même pas l’impression que je travaille. Je sais néanmoins que tout le monde n’est pas dans cet état d’esprit, et c’est parfaitement compréhensible. Pourquoi les gens qui n’aiment pas travailler devraient-ils être obligés de faire quelque chose qui les répugne pour pouvoir profiter d’une vie un peu décente ? Ne serait-il pas temps de mettre en place un revenu minimum garanti ? Cela permettrait à quiconque de pouvoir vivre dignement mais permettrait aux gens plus entreprenants de pouvoir se libérer d’un job qui sert à payer les factures pour enfin pouvoir consacrer du temps à ses vraies passions, que ça rapporte de l’argent ou pas. Pour ma part, je suis convaincu que cela ferait beaucoup de bien à l’économie. Les gens qui font les choses par passion sont les gens qui ont le plus de réussite. Si du jour au lendemain, nous consacrions tous 100% de notre temps à des choses qui nous animent vraiment au lieu de faire semblant d’être occupés en attendant le week-end, je pense que cela ne pourra qu’avoir un impact positif sur le bien-être et la prospérité de notre civilisation.
Notre bien-être sera d’autant plus étincelant quand nous aurons finalement compris le fonctionnement du corps humain et repris notre santé en main, ce qui nous permettra de jouir de plus d’énergie pendant de plus longues années et de mener nos projets à bien de façon plus efficace. Le fait de ne plus devoir subir les pots d’échappements des voitures devrait sans doute aider également, aussi bien pour notre santé que notre planète. Dans quelques décénnies, notre énergie viendra uniquement de sources renouvelables et nous ne produirons quasiment plus aucun déchet. Les voitures électriques prendront bientôt le dessus si bien que nos enfants et petits-enfants se moqueront de nous en sachant qu’on ait pu vivre si longtemps dans des villes aussi bruyantes et polluées. Outre le fait que le taux de mortalité au volant va devenir extrêmement insignifiant, l’arrivée des voitures autonomes qui peuvent communiquer entre elles va aussi réduire fortement le trafic et libérer notre réseau routier. Le concept d’embouteillage ne sera bien vite qu’un lointain souvenir. Les parkings ne seront plus nécessaires et seront probablement remplacés par des piétonniers et des espaces verts. Nos villes dans l’ensemble seront plus vivables et plus agréables. Toutefois, au vu de tout ce dont nous avons discuté plus haut, nous aurons moins que jamais besoin de vivre dans des villes et un exode massif vers les campagnes est sans doute à prévoir. Ce sera l’occasion de reconnecter avec la nature et de prendre le temps d’observer la beauté de notre planète.
Je pourrais encore aborder et creuser beaucoup d’autres sujets mais en substance, ceci est le beau futur que j’entrevois. Je sais néanmoins que tout ça ne se fera pas tout seul donc j’ai décidé de me mettre au boulot dès à présent. La meilleure façon de prédire l’avenir c’est de l’inventer !
Petit guide du Bon Mangeur
Si me connaissez personnellement ou si vous suivez ce blog depuis suffisamment longtemps, vous savez que je me passionne depuis toujours pour la gastronomie et depuis quelques années pour la nutrition. J’ai commencé à écrire un bouquin à ce propos il y a plusieurs mois et il est désormais disponible à la lecture sur Leanpub. Il est encore loin d’être terminé mais vous pouvez déjà lire la première partie qui dresse un historique de nos habitudes alimentaires à travers les âges.

Après de longues réflexions, j’ai décidé de nommer le livre “Petit guide du Bon Mangeur“. “Bon mangeur” et par extension “bien manger” sont des expressions plutôt ambiguës. Cela peut vouloir dire qu’on mange de façon satisfaisante ou qu’on mange de façon saine. Nous avons aujourd’hui une conception de la nourriture qui est de se dire que si c’est savoureux, c’est probablement mauvais pour la santé, et inversement. On nous dit qu’on doit manger moins gras, moins sucré, moins salé, mais si on enlève toutes ces choses de notre nourriture, où est le plaisir ?
Ce livre n’est pas une bible dans laquelle sont avancées des croyances un peu vagues et il ne promeut en aucun cas un nouveau type de régime. L’ambition de cet ouvrage est de ne présenter que des faits avérés. Certaines choses que nous bannissons à tort depuis des décennies sont parfaitement saines et doivent à nouveau être consommées en lieu et place des substituts artificiels que nous leur avons préférés pendant si longtemps. Les vrais ennemis ne sont pas ce que nous croyons et il est tout à fait possible de manger sainement et de façon satisfaisante en même temps. Nous méritons tous d’enfin pouvoir vivre une vie heureuse dans laquelle nous n’avons plus peur de la nourriture et dans laquelle nous ne sommes plus sans cesse au régime !
J’espère que vous lirez ce livre avec intérêt et que cela pourra vous aider si vous êtes en constant conflit avec le contenu de votre assiette, comme je l’étais encore il y a quelques années. Le livre est encore très imparfait et tout feedback est extrêmement précieux pour moi donc n’hésitez surtout pas si vous remarquez quelque chose de louche. Merci d’avance et bonne lecture !
Next chapter
It’s been almost three years and a half since I joined Instaply, that’s the single longest period that I’ve ever stayed at a job. I can say in total honesty that it has been the best experience in my career, so far. I feel very different from who I was a few years ago, as many of you may have noticed. If I’m a better human being now, it’s mainly because of the great people I’ve worked with during those years and especially thanks to Fabien, an awesome leader who will guide this company to the huge success it deserves.
Together, we grew this company from 3 people to almost 30 (and still growing) by hiring super smart and experienced people. We went from less than 50 users to hundreds of thousands, and now we have dozens of paying customers. It’s the biggest achievement in my career so far and I’m very proud of it.

Even though the road ahead is still long before becoming the next big thing, I have the feeling that my mission is now accomplished. Today, Instaply needs specialists, people exceptionally good at one particular thing. I’m not one of these guys. I’m a generalist who likes doing many different things. Unfortunately, at this point in time, the way Instaply has evolved doesn’t allow me to fully express my potential anymore. That’s why I made the decision to leave Instaply and move on to another challenge. I don’t blame anyone for this. I’m actually very happy that I learned a bit more about who I am and what I want in my life. I also feel great about the fact that I was able to make myself useless to the company. Without me, Instaply will still be a tremendous success and one that I’ll be proud of for the rest of my life.
I still don’t know what will keep me busy during the next few years. I am sure of the following things:
- I want to be my own boss again;
- I want to work on creative and innovative projects that solve real world problems (with a stronger interest in energy, health and education);
- I want to go outside and meet people from very different backgrounds (not only tech people);
- I want to help others as much as others have helped me in the past;
- I don’t want to set any limits.
As a first step towards these goals, I just opened a consulting agency called Diogeno with my wife Sandra. Our goal is to help companies of any size to build their mobile and web projects by providing them advice and resources to get them done. We want everyone to take advantage of the experience, the network, and the skills we acquired during all these years in Europe and the USA. If you’re interested and think we could be of any help for your business, don’t hesitate to contact us at hello@diogeno.com. We look forward to working with you!
Une vraie alternative à Keynote ?
Cela fait maintenant environ cinq ans que Keynote d’Apple n’a pas évolué ou très peu. Il s’agissait franchement d’un excellent logiciel pour l’époque mais cela reste étonnamment ce qui se fait de mieux en 2016, faute de réelle concurrence.
Keynote est plutôt bon pour l’aspect présentation en lui-même mais est pour moi très mauvais pour tout ce qui concerne le partage et la collaboration. Je trouve qu’il est grand temps qu’il existe une vraie alternative, surtout qu’il n’est pas dit que Keynote existera encore dans un an, vu qu’Apple a une fâcheuse tendance à abandonner les projets qui ne rapportent pas assez (comme Aperture, iLife, Shake, Logic Studio, FCP, OS X Server, et j’en oublie sans doute).

J’ai eu l’occasion de tester plusieurs alternatives comme Slides, Canva ou encore Prezi, mais aucune n’a réussi à me convaincre. Toutes ces applications ont l’air d’être orientées vers le grand public, ce qui les rend assez simples à prendre en main, mais elles manquent cruellement de fonctionnalités plus avancées (par exemple les raccourcis clavier ou la gestion des polices). Elles sont globalement lourdes et il est difficile de prendre plaisir à les utiliser.
Comme je l’ai dit plus haut, j’estime que les problèmes principaux des outils actuels sont les manquements au niveau des fonctionnalités de partage et de collaboration. Si vous faites une superbe présentation dans Keynote mais que la personne à qui vous devez l’envoyer n’a pas Keynote ou n’est pas sur Mac, vous devez vous résoudre à l’envoyer en PDF, réduisant à néant vos efforts pour rendre votre présentation un peu sexy. Si vous voulez travailler à plusieurs en même temps sur une présentation, c’est encore plus difficile. Vous pouvez utiliser Dropbox pour synchroniser vos efforts mais j’ai personnellement laissé tomber cette option après avoir eu des problèmes de corruption de fichiers, ce qui m’a parfois mené à tout devoir recommencer depuis le début. Dans un cas bien précis, la meilleure solution fut de basculer vers Google Slides. La collaboration fut possible mais la présentation était malheureusement beaucoup moins séduisante.
Nous sommes en 2016, nous sommes capables de construire des robots qui gardent leur équilibre quand on leur donne un gros coup de pied, des drones qui livrent des pizzas et des voitures qui se conduisent toutes seules mais nous sommes encore très mauvais pour créer une application un peu correcte pour faire des présentations. Ressentez-vous également les mêmes frustrations ou suis-je vraiment trop difficile à satisfaire ?
Vous l’aurez compris, je suis cruellement à la recherche d’une alternative satisfaisante à Keynote, qui serait moderne, légère, simple d’utilisation, efficace et permettrait facilement le partage et la collaboration. Si vous avez ça sous la main, je suis preneur même si je dois bien avouer que j’ai un peu perdu espoir.
Pourquoi j’aime le foot
On s’étonne souvent de mon intérêt prononcé pour le football.
Certains associent ce sport à des hordes de beaufs qui crient comme des putois, font exploser des pétards, veulent se battre avec tout ce qui bouge, boivent de la bière bon marché et nous empêchent de dormir en venant klaxonner dans nos rues. D’autres aiment se moquer de la relative chétivité des joueurs qu’ils comparent à des comédiens et préfèrent de vrais sports d’hommes comme la boxe ou le rugby. Néanmoins, l’argument anti-foot qui revient le plus souvent est que le sport est prétendument devenu pourri à cause du pognon. Quelques équipes en ont énormément (car elles sont aux mains de milliardaires russes ou saoudiens) et ont des moyens illimités pour acheter les meilleurs joueurs et rafler tous les titres possibles et imaginables, au détriment des petites équipes qui ne peuvent pas lutter à armes égales.

Pourtant, plus tôt cette semaine, Leicester City a remporté la Premier League, probablement le championnat de football le plus relevé au monde, avec chaque année au moins 5 prétendants possibles au titre. Leicester City ne faisait pas partie de ces prétendants. À vrai dire, leur objectif de la saison était de se maintenir en première division, chose qu’ils n’avaient réussi à faire que lors de la toute dernière journée la saison précédente. Les bookmakers avaient estimé les chances de titre pour Leicester à du 5000 contre 1, c’est-à-dire quelque chose jugé moins probable que l’élection de Kim Kardashian au poste de présidente des États-Unis (2000 contre 1).
Championne l’an dernier, l’équipe de Chelsea n’a fait que pâle figure cette saison, pointant à une peu glorieuse neuvième place à deux journées de la fin. Eden Hazard, le meilleur joueur du championnat l’an dernier, n’a été que l’ombre de lui-même cette année. Il s’est toutefois récemment réveillé et a de façon ironique offert le titre à Leicester en marquant le but de l’égalisation contre Tottenham ce lundi, tout comme il avait offert le but du titre à Chelsea il y a environ un an. Les meilleurs joueurs de Leicester City étaient encore de parfaits inconnus il y a quelques saisons. Jamie Vardy, le meilleur buteur du championnat, jouait encore en cinquième division anglaise il y a quatre ans. Riyad Mahrez, successeur d’Eden Hazard comme meilleur joueur du championnat, évoluait quant à lui en deuxième division française il y a à peine deux ans. Tous ces joueurs ont couté relativement peu d’argent quand on les compare aux autres grands clubs anglais. Le coût de l’équipe de Leicester City a été estimé à un peu moins de 60 millions d’euros, contre 530 millions d’euros pour une équipe comme Manchester City. Sur les deux dernières saisons, Manchester United a dépensé plus que Leicester City durant toute son histoire, pour des résultats plus que décevants…
J’ai commencé à apprécier le football au début des années 90, avec la Coupe du Monde en Italie et l’Euro en Suède. Lors de ce dernier, l’équipe du Danemark l’a emporté alors qu’elle n’était même pas censée y être. La Yougoslavie, alors en guerre civile, avait été exclue de la compétition et le Danemark avait eu un tout petit peu plus d’une semaine pour monter une équipe afin de participer à la compétition. En 1994, lors de la Coupe du Monde aux USA, j’ai eu mes premières émotions footballistiques. La Belgique y a plutôt fait bonne impression mais c’est surtout mon autre équipe, l’Italie, qui m’a donné des frissons. Malheureusement, en finale, un pénalty raté de Roberto Baggio les a empêché de décrocher une quatrième Coupe du Monde qu’ils auraient pourtant méritée. Cela arrivera finalement 12 ans plus tard et cela reste de loin mon meilleur souvenir foot à ce jour. Personne ne s’attendait à ce que l’Italie remporte cette Coupe du Monde 2006, au même titre que personne n’imaginait que le Danemark allait remporter l’Euro 1992, que la Grèce allait remporter l’Euro 2004 et que Leicester City allait remporter la Premier League cette année.
C’est la magie du football et c’est pour ça que j’aime tant ce sport. Rien n’est certain et tout peut changer très vite. Parmi tous les sports qu’il m’ait été donné de voir, seul le foot réussit autant à me faire vibrer et à me faire rêver.
Théories X et Y
Avez-vous déjà entendu parler des théories X et Y ? Il s’agit de théories développées dans les années 60 par Douglas McGregor, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et que j’ai découvertes grâce au livre Reinventing Organizations du Belge Frederic Laloux (livre très inspirant dont je ferai une review plus élaborée dès que je l’aurai terminé).

Ces théories partent du principe que les managers ont en général deux types de croyance par rapport aux travailleurs. Certains pensent que ceux-ci sont paresseux de nature et vont utiliser tous les stratagèmes pour en faire le moins possible (théorie X), d’autres pensent qu’ils sont ambitieux, motivés et tout à fait capables de s’autogérer (théorie Y).
Laquelle de ces deux affirmations est vraie ? D’après McGregor, elles le sont toutes les deux. En effet, si vous mettez en place énormément de règles, de contrôles et de punitions, les travailleurs auront tendance à essayer de tricher, et votre croyance initiale (théorie X) aura été validée. Au contraire, si vous avez une confiance totale en vos employés et leur donnez les plein pouvoirs, ils feront un travail remarquable qui dépassera toutes vos espérances. À nouveau, votre hypothèse (théorie Y) aura été confirmée.
Sachant ça, il est trivial de savoir vers quel type de management s’orienter si vous souhaitez le meilleur pour votre entreprise. C’est incroyable de se dire que cette étude a plus de 50 ans et que la plupart des entreprises qui sont actives aujourd’hui appliquent encore de vieux principes totalement destructeurs. Nous sommes aujourd’hui arrivés à un point où plus d’une personne sur deux n’est pas heureuse dans son travail. Il est vraiment temps que ça change.
Pour ma part, cela fait un petit bout de temps que j’ai décidé d’avoir une vision positive du monde et de l’être humain. En espérant que mon optimisme soit contagieux.
Mon interview dans le premier livre en français sur l’alimentation cétogène
Le texte ci-dessous est une interview de votre serviteur parue dans le livre Vive l’alimentation cétogène ! aux Éditions Leduc.s.
Je suis fier d’avoir pu contribuer au premier livre en français sur l’alimentation cétogène. Celui-ci a été co-écrit par le Dr Alexandra Dalu, médecin spécialiste en nutrition, et Alix Lefief-Delcourt, journaliste scientifique et auteur spécialiste en santé. Il est disponible en précommande sur Amazon.

« Avant, Je n’avais pas la bonne définition de “bien manger” »
Vincent Battaglia est un fervent adepte du régime cétogène. Né en Belgique et installé en Californie, il a adopté ce mode d’alimentation depuis deux ans. II explique comment cela a changé sa vie.
Comment mangiez-vous avant ?
Avec le recul, je me rends compte que je mangeais assez mal même si je faisais des efforts pour essayer de mieux manger. Je n’avais juste pas la bonne définition de « bien manger ». On m’avait toujours dit que le gras était l’ennemi alors j’essayais de réduire ma consommation de graisses, mais ça ne marchait pas car je continuais à manger beaucoup de féculents et à consommer beaucoup de sucre. Après 2 ans et demi de vie aux États-Unis, j’avais pris beaucoup de poids (j’étais presque à 100 kg pour 1,83 m) mais ce ne fut pas le déclic pour moi. Le vrai déclic est survenu quand j’ai commencé à me sentir vraiment mal, à être constamment fatigué et à souffrir de vertiges. Quand je suis allé voir mon médecin pour comprendre ce qui ne tournait pas rond chez moi, il m’a fait très peur. Il m’a dit que si je continuais comme ça, j’allais très vite devenir diabétique, avoir de plus en plus de problèmes et mourir jeune. Par chance, mon médecin était spécialiste en nutrition. Il m’a conseillé de démarrer un régime pauvre en glucides et riche en gras. Je ne voulais pas le croire tellement ça avait l’air irréaliste et à contre-courant de tout ce qu’on m’avait toujours dit en matière de nutrition. Du jour au lendemain, c’était désormais acceptable de manger du beurre, de la viande rouge, du fromage, du lard et des oeufs. Il était par contre proscrit de manger des aliments que j’avais toujours considérés comme sains, comme le jus de fruit ou le pain.
Les résultats ont-ils été rapides ?
Les résultats ont été quasi instantanés car j’ai été très strict au début. J’ai perdu plusieurs kilos lors de la première semaine mais surtout je me suis senti mieux et j’ai à nouveau eu beaucoup d’énergie. Ces résultats rapides m’ont encouragé à ne pas abandonner. Mes tests sanguins sont passés d’exécrables à parfaits en l’espace de quelques mois. Au total, j’ai perdu quasiment 20 kilos. Désormais, je suis un peu moins strict, ce qui me permet de tenir sur le long terme tout en maintenant mon état de forme.
Au quotidien, que mangez-vous ?
Je mange de tout. J’essaye simplement d’éviter le sucre et les féculents dans la mesure du possible. Mon petit déjeuner typique est un oeuf avec du bacon, des avocats et quelques fruits pauvres en sucres (framboises, myrtilles, etc.). Comme je suis au boulot durant la journée, je ne peux pas cuisiner le midi. J’essaye de manger de façon assez consistante, afin de ne pas manger trop le soir. En général, je mange de la viande ou du poisson avec des légumes. La cuisine asiatique (vietnamienne, coréenne, thai, etc.) est assez pratique pour ce genre de régime car on vous sert en général le plat avec le riz sur le côté, riz auquel je touche assez peu. Le soir, je mange assez léger, en général froid et végétarien. La clé, c’est de manger des choses naturelles. J’ai quelques règles simples que je dois à Michael Pollan et qui me permettent de bien manger. Par exemple : ne rien manger que ma grand-mère ne reconnaitrait pas comme étant de la nourriture ou encore ne pas manger de nourriture qui contient plus de cinq ingrédients. Le plus difficile ? Le simple fait de ne plus pouvoir mettre de sucre dans le café. Depuis lors, j’apprécie vraiment le café et j’arrive à distinguer les différentes saveurs qui le composent. Autrefois, tous les cafés que je buvais avaient le même goût : un goût de sucre.
Aujourd’hui, qu’est-ce qui est le plus difficile concernant ce mode d’alimentation ?
Le plus difficile, c’est de devoir cuisiner soi-même car cela prend énormément de temps. J’ai de la chance car ma femme adore ça et nous prépare à tous les deux des plats sains et délicieux. Car ce mode d’alimentation est bon pour tout le monde, pas uniquement pour les gens qui ont des problèmes de santé. Je m’autorise aussi des écarts une fois de temps en temps : cela me permet de ne pas craquer. Je bois de la bière une ou deux fois par mois, mais quand j’en bois, c’est une excellente bière, une bière trappiste belge par exemple. Pareil avec les sucreries : quand je me permets un écart, c’est pour déguster un délicieux dessert dans un excellent restaurant, pas pour manger une boîte de cookies que j’aurais trouvée dans le magasin d’une station-service. Se permettre des écarts de temps en temps permet de ne pas craquer car on sait qu’on aura toujours droit à cette chose qu’on adore, on y aura juste droit (beaucoup) moins souvent. Si on me disait que je ne peux plus boire de bière de toute ma vie, je craquerais probablement !
Smile and be nice
On a tendance à penser qu’on n’apprend que de ceux qui sont plus vieux ou ont plus d’expérience que nous. Je ne suis pas du tout d’accord avec cela. Ma fille Ines n’a même pas encore deux ans et elle m’a déjà appris de nombreuses choses. J’ai entre autre réappris à sourire en observant la façon dont elle interagit avec les gens, que ce soit sa famille ou de parfaits inconnus. Depuis qu’elle peut sourire, elle n’a plus jamais arrêté. Même si elle n’a pas lu Dale Carnegie qui y consacre un chapitre de son livre “How to Win Friends and Influence People”, elle a compris que sourire était le parfait moyen de s’attirer la sympathie des gens et de créer une atmosphère où règne la bonne humeur.
En outre, sourire aux autres et avoir une pose décontractée vous donnera un côté accessible et sera vu comme une invitation à entamer une conversation, comme l’explique Keith Ferrazzi, un maître du networking, dans son livre “Never Eat Alone”. Essayez d’obtenir le même résultat en étant plongé dans votre smartphone avec un air sévère…

On a aussi tendance à penser que pour réussir, il faut être dur et ne pas faire de sentiments, quitte à piétiner les autres pour arriver au sommet. Les gens trop gentils auraient tendance à se faire écraser et n’arriveraient à rien dans leur vie. À nouveau, cette affirmation est sans doute fort éloignée de la réalité. Ma fille possède un livre que je trouve très important. Il s’agit d’une version illustrée de la fable “Le Lion et le Rat” de Jean de La Fontaine. Si vous l’avez oubliée depuis l’école primaire, la revoici en intégralité :
Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d’un plus petit que soi.
Entre les pattes d’un Lion
Un Rat sortit de terre assez à l’étourdie.
Le Roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu’il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu’un aurait-il jamais cru
Qu’un Lion d’un Rat eût affaire ?
Cependant il advint qu’au sortir des forêts
Ce Lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu’une maille rongée emporta tout l’ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.
Les morales communément admises pour cette fable sont les suivante : “On a souvent besoin d’un plus petit que soi” et “Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.” Je trouve que cela s’applique très bien dans un cadre professionnel. Par contre, faites attention à ne pas confondre patience et attentisme. Prenez votre vie en main et n’attendez pas que quelqu’un d’autre fasse quelque chose pour vous, quitte à démissionner d’un job qui ne vous apporte plus rien et auquel vous nous pouvez plus rien apporter. Je rajouterais une troisième morale à la fable : “Si vous êtes clément avec autrui, vous serez toujours remercié à un moment ou à un autre.”
Cette fable illustrée, il s’agit un peu de sa version à elle de “The Power of Nice”, livre que j’ai lu l’an dernier et que j’ai beaucoup apprécié. En 144 pages, les auteurs Linda Kaplan Thaler et Robin Koval vous expliquent qu’être gentil et bienveillant ne vous apportera que des choses positives dans votre carrière. Je trouve ça dommage qu’il faille écrire un livre de plus de cent pages pour exprimer quelque chose d’aussi évident mais dans cette drôle d’époque dans laquelle nous vivons, c’est malheureusement devenu une nécessité.
Si vous souhaitez approfondir le sujet, je recommande sans hésitation la lecture de tous les bouquins qui ont été cités dans ce article. Même s’ils n’expliquent pas directement comme avoir du succès et être heureux, ils vous font au moins comprendre que ce n’est pas en faisant la gueule et en agissant comme un salaud que vous y arriverez. J’espère que ça vous aidera.