Je suis vraiment heureux de voir des Belges réussir, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. J’ai suivi avec attention la récente explosion de Frontback et comment ça a mené son fondateur à boire des bières avec Jack Dorsey et Ashton Kutcher. C’est une très belle success story et c’est très inspirant, même si ce n’est que le début et que le meilleur reste probablement à venir.
Pas plus tard qu’hier, vous l’avez lu et relu, Storify s’est faite acquérir par Livefyre. Je suis très content pour l’équipe et fier d’avoir eu la chance de participer à ce projet ambitieux (même si une acquisition reste toujours pour moi un demi-échec, mais c’est un autre débat).
Par contre, une chose me fait vraiment mal aux yeux quand je lis les articles de presse belge qui relatent la nouvelle, c’est leur obstination à qualifier Storify de “startup belge”. Le CEO est Belge et quelques Belges y travaillent encore, mais en théorie, cela reste une société américaine, cofondée par un Américain et qui emploie en majorité des Américains.
Chelsea FC est un équipe de football qui compte quelques joueurs belges dans ses rangs, un coach portugais et un propriétaire russe, mais est-ce que ça en fait autre chose qu’un club anglais ?
Une autre comparaison, plus extrême, trouvée dans les commentaires sur l’article de Le Soir :
C’est comme si les talibans s’enorgueillissaient de voir une femme qui a fuit le régime devenir prof à Harvard.
Qu’en pensez vous ? Ça ne dérange que moi ?
Justement, je comptais en parler dans le podcast les Teknophiles. Suis tout à fait d’accord.
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Suis d’accord. Je trouve que la chronique d’Alain Gerlache sonnait juste sur ce point. Et je suis d’accord sur le fait qu’une acquisition est une demi-réussite: elle valide un feature (pour paraphraser S. Jobs) ou un produit, mais ne laisse pas la capacité aux fondateurs d’en faire une entreprise. Et je suis certain que Storify aurait pu être beaucoup plus.
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Salut, j’aimerais bien avoir un article pour connaître le fond de ta pensée sur cette phrase : “même si une acquisition reste toujours pour moi un demi-échec, mais c’est un autre débat.” , car selon moi ça dépend de l’ambition et de la stratégie de la start-up.
Mais c’est un autre débat en effet.
Bref bravo à vous Frontback 🙂
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Lucas : Tu peux aller lire cet article qui correspond à peu près à mon point de vue sur le sujet → http://pandodaily.com/2013/04/02/an-acquisition-is-always-a-failure/
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‘ c’est leur obstination à qualifier Storify de “startup belge” ‘, je suis tout à fait d’accord avec vous, je n’arrive vraiment pas à comprendre pourquoi la presse d’un pays devient si patriotique lorsqu’il y a un des dirigeants qui fait partie du pays.
Comme beaucoup de start-up, elles sont originaires d’une boîte ou d’un principe déjà existants aux Etats-Unis….
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C’est vrai que cela est bizarre que la presse belge, à un élan de patriotisme, en qualifiant celle ci de “start up belge”, ceci dis je vais un peu plus me renseigner sur ce cas la car pour moi le mot start up est bien typique aux américains, et les concept émergeant en Europe on déjà les me^me activité outre atlantique !
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C’est un article intéressant, merci pour le partage !
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